Trois clubs de Ligue 1 ont déjà changé de coach: La valse des entraîneurs frappe déjà

Trois clubs de Ligue 1 ont déjà changé de coach: La valse des entraîneurs frappe déjà

d-2742300-000-euros-dans-les-caisses-de-la-js-saoura-e0de0.jpgLe championnat de Ligue 1/Mobilis n’en est qu’à sa deuxième journée et on enregistre déjà le départ de trois entraîneurs. Fouad Bouali a été remercié par le CRB au lendemain de la défaite concédée à Sétif face à l’Entente locale.

Bouali s’est mis d’accord avec le président du Chabab, Réda Malek, pour un divorce à l’amiable. Désormais, c’est l’entraîneur de l’EN des U17, Saber Bensmaïl, qui assure l’intérim en attendant le retour d’Alain Michel à la barre technique des «Rouge et Blanc» de Laâquiba incessamment pour reprendre son poste qu’il a quitté depuis peu.

Avant Bouali, un autre technicien avait connu le même sort. Il s’agit d’Adel Amrouche (ex-USMA) qui a plié bagage avant même l’entame du championnat. Il a été remplacé par le Français, Jean-Michel Cavalli l’ex-sélectionneur national et ancien coach du MC Oran.

La JS Saoura a mis fin aux fonctions de son désormais ex-entraineur Sebastian Desabre qui, selon Mohamed Djebbar, «n’était plus concentré sur son travail avec notre équipe car il serait en contact avec une sélection africaine, probablement la Zambie, alors nous avons jugé qu’il n’était plus disposé à assumer de la meilleure manière sa mission chez nous».

A ce rythme-là, on risque fort de connaître le même scénario vécu lors de l’exercice précédent, où le nombre de limogeages et de démissions des entraîneurs dans les deux paliers a battu tous les records. Les 16 clubs de la Ligue 1, à eux seuls, auront consommé pas moins de 41 entraîneurs. Seuls trois clubs, à savoir l’USM Alger avec Hamdi, le DRB Tadjenanet avec Bougherara et le CR Belouizdad avec Alain Michel, ont gardé le même coach durant tout l’exercice.

La saison dernière, les entraîneurs ont eu droit à seulement deux licences par exercice, une règle érigée par la Ligue de football professionnel (LFP) pour limiter les mouvements des techniciens et mettre un terme à l’instabilité régnant sur le banc des formations de l’élite.

Malgré cela, cette instance n’a pas réussi à arrêter «l’hémorragie». Un constat d’échec traduit justement par l’annulation de cette mesure dès cet été.

En tout cas, même si elle avait été maintenue, cette mesure n’aurait guère dissuadé les dirigeants de nos clubs qui continuent tout de même à dicter leur loi, se laissant influencer, pour la plupart, par la pression des supporters, déçus par les résultats de leurs équipes.

Le limogeage de Bouali après seulement deux journées de championnat en est la preuve parfaite du mal qui ronge notre football et nos clubs dont la plupart ont encore gérés par la rue. Il est malheureux de le dire, mais nos dirigeants n’ont pas encore cette culture du professionnalisme où l’on privilégie les projets à moyen et long termes.