Surtaxes sur les documents administratifs: Les justifications d’Ouyahia

Surtaxes sur les documents administratifs: Les justifications d’Ouyahia

Ahmed Ouyahia tente une nouvelle approche de communication pour expliquer le contenu de la LFC 2018 puisqu’il y a eu mauvaise interprétation et des spéculations autour du projet non encore examiné en conseil des ministres ! Il justifie les surtaxes sur les documents administratifs et explique que celles-ci n’auront pas d’impact sur le pouvoir d’achat des algériens.

Le premier ministre précise sur son site internet que «le budget de fonctionnement pour 2018 demeure inchangé avec 4 584,4 milliards DA, tel que voté à la fin 2017.

A l’intérieur de ce montant, des rattachements de crédits ont été faits à partir de la provision budgétaire groupée appelée « charge commune» au profit de certains départements ministériels, sans plus».

Le document revient en détail sur les taxes sur les documents administratifs revues à la hausse. Une hausse justifiée pour le premier ministre qui souligne que «les nouveaux tarifs appliqués aux documents électroniques reflètent leur coût».

«L’établissement relevant du ministère de l’Intérieur qui les produit a fourni les prix de revient de chacun de ces documents, et c’est à partir de cela que les nouveaux tarifs de délivrance ont été fixés», ajoute-t-on dans le même communiqué.

Ainsi «la carte nationale d’identité biométrique électronique : son coût est de 2 000 DA et elle sera délivrée pour 2 500 DA. Pour le passeport biométrique électronique : son coût est de 6 000 DA pour le modèle de 28 pages (qui sera délivré pour 10 000 DA) et de 12 000 DA pour le modèle de 48 pages (qui sera délivré pour 50 000 DA).

La production du passeport en procédure d’urgence entraîne un coût plus élevé : 25 000 DA pour le passeport de 28 pages et 60 000 DA pour le passeport de 48 pages. Il en résulte un tarif de délivrance de 50 000 DA et 150 000 DA selon le modèle.

Le coût de production du permis de conduire biométrique électronique est de 10 000 DA pièce, alors que celui de la carte d’immatriculation automobile est de

20 000 DA pièce.

«La carte nationale d’identité, le passeport, le permis de conduire et la carte d’immatriculation, sont tous des documents qui ont une durée de validité minimale de dix années. Ramené à cette durée, le tarif de délivrance de chacun de ces documents devient modeste», justifie le premier ministère estimant que «les critiques sur l’atteinte au pouvoir d’achat des citoyens sont infondées».

Ilhem Tir