Sidi Houari (ORAN) : Les anciennes piscines de ‘’Bastrana’’ attirent les convoitises

Sidi Houari (ORAN) : Les anciennes piscines de ‘’Bastrana’’ attirent les convoitises

Le quartier populaire ‘’ Sidi Houari’’ est confronté ces derniers temps par de multiples opérations de démolitions partielles des grands immeubles qui datent de l’époque coloniale menaçant ruine et qui ont été récupérés par l’agence foncière de la wilaya d’Oran, cette dernière procédera à leur vente aux enchères publiques, mais les acquéreurs de ces fonciers sont connus dans la scène publique, et ne font que ça pour s’enrichir au dos de l’Etat et avec bien sûr la complicité des responsables des services concernés.

Les deux anciennes piscines notamment la piscine municipale couverte en compagnie de celle de Bastrana de Sidi El-Houari sont plus que jamais menacées, du fait que les pouvoirs publics leur tournent le dos et font semblant de les ignorer, au lieu de les récupérer en vue d’une prise en charge exemplaire par des opérations de réhabilitation et de restauration de ces patrimoines sportifs et architecturaux des plus emblématiques de la ville, dont la doyenne piscine de Bastrana, l’une des piscines couvertes de l’ouest algérien et l’une des toutes premières en Algérie est à l’abandon tout bonnement de disparaître, estime l’association Bel Horizon. Devant cet état d’abandon et  de dégradation qui n’augure aucun, la société civile de la ville d’Oran tire la sonnette d’alarme par l’intermédiaire des membres de l’association Bel Horizon qui activent dans le sens de la préservation et de la Protection des sites historiques qui sont implantés dans ce vieux quartier pour les protéger et les sauvegarder surtout, appellent vivement les pouvoirs publics à agir en toute urgence , en vue d’un plan de restauration, aménagement et réhabilitation «tant pour le bien-être de la population oranaise que celui de préserver un patrimoine sportif qui doit être protégé et classé en tant que tel». Cette prestigieuse piscine communale de Haï Imam Sidi El-Houari, qui n’a que 58 ans d’âge, doit pouvoir, de toute urgence, bénéficier d’un plan de réhabilitation et de rénovation devant toucher plusieurs aspects de cette entité laissée à l’abandon depuis des lustres. Cette piscine semi-olympique a permis à plusieurs générations de citoyens de s’adonner aux multiples activités aquatiques et enfanta, avant et après l’indépendance du pays, de grands noms de la natation oranaise qui brillèrent à travers les 5 continents, soutient l’association. Cette infrastructure, qui date de l’ère coloniale, est restée depuis sa construction en 1954/55, le seul bassin couvert répondant aux normes des compétitions officielles, et ce, jusqu’à l’avènement de la piscine Olympique d’Oran à la fin des années 1970, estime-t-on par ailleurs. En raison de sa position et de son emplacement stratégique au cœur de son historique quartier, tout près du centre-ville d’Oran, la réhabiliter devrait lui permettre de retrouver son lustre d’antan et rouvrir ses portes à tous les habitués et mordus de la natation et des diverses activités aquatiques. Bel Horizon estime par ailleurs que la structure métallique de la piscine peut et doit-être restaurée, ce qui lui vaudra de résister aux vicissitudes du temps pour des décennies encore meilleures.
Medjadji H