Une mauvaise surprise attend le directeur général de l’Institut Pasteur à Alger, le professeur Kamal Kezzal, qui doit rentrer de congé aujourd’hui. De bonne source, on a appris que le ministre de la santé, Abdelmalek Boudiaf, a signé la décision de son limogeage et a même désigné son successeur, un cadre de l’institut, en l’occurrence le professeur Harat.
Notre source pense savoir que ce limogeage serait lié aux conclusions de l’enquête diligentée par le ministère de la Santé suite au décès, en juillet dernier, de deux nourrissons dans une clinique privée à Rouiba, après avoir été vaccinés au Pentavalent. Le ministère de la Santé avait, rappelons-le, dépêché une équipe d’experts médicaux pour mener les investigations épidémiologiques. Ce limogeage pourrait aussi être dicté par d’autres considérations liées, elles, à la gestion de manière globale. Tout l’été, dans plusieurs établissements hospitaliers, il a été signalé une indisponibilité de vaccins, notamment le BCG pour les nouveau-nés. Liberté a rapporté dans son édition de mardi des cas de mamans qui venaient d’accoucher et qui étaient renvoyées chez elles sans que leurs bébés reçoivent les premiers vaccins.
Une situation d’autant plus alarmante que d’autres vaccins sont également non disponibles au niveau des enceintes hospitalières, au niveau de la capitale et dans le reste des villes du pays. Le directeur général de l’Institut Pasteur quitte ses fonctions, limogé, après quatre années à la tête de l’établissement. Il avait été nommé le 17 septembre 2012.
