Parution: Istanbul la perle du Bosphore

Parution: Istanbul la perle du Bosphore

Istanbul la perle du Bosphore est le titre du nouveau beau livre en langue française de plus de 500 pages, paru chez les  éditions algéroises al Bayazin. Ce voyage vers la métropole turque commence à Alger. En effet, tout un chapitre est intitulé «Cezayer- Türkiye» (Algérie-Turquie). Le lecteur y trouve beaucoup d’informations notamment sur la longue histoire commune datant de la période ottomane.

Le lecteur trouvera  même une liste de locutions ou termes «osmanlis» (ottoman) encore usités jusqu’à nos jours en Algérie, comme «Tebsi» (assiette),  «zawali» (pauvre), «chadi» (singe)  ou «torchi» (poivron). L’écrivain, journaliste et artiste-peintre algérien Jaoudet Gassouma a signé un long article sous le titre éloquent de

«Algérie-Turquie : une présence qui transcende le temps».

Pour ceux qui veulent partir en voyage d’affaires, de tourisme ou autre, en Turquie, l’ouvrage comporte «tout (ou presque) ce qu’il est bon de savoir avant de fouler le sol turc». Mais le meilleur est à l’escale d’Istanbul ! Avec ce guide, vous ne risquez pas de vous perdre. «Afiyet olsun» (Bon appétit), la cuisine turque est réputée pour ses merveilles. Istanbul est «une symphonie de magnificence».

L’écrivain algérien Kaddour M’hamsadji qui l’a visitée, livre ses impressions étalées sur plusieurs pages. Il écrit notamment qu’en Turquie, un pays étalé sur deux continents, «l’Asie et l’Europe se donnent la main».

On ne peut pas visiter la Turquie sans aller voir de plus près des merveilles architecturales comme le palais de Topkapi, la mosquée Sultanahmet, le musée des arts islamiques ou le musée Ayasofia. Dans son journal de voyage, un chrétien orthodoxe a écrit : «Sans doute, le plus grand défi architectural pour l’islam était d’égaler, voire de surpasser  le plus grand temple de la chrétienté, Sainte-Sophie. Une fois que la ville fut conquise par les Turcs en 1453, c’est exactement ce que firent leurs architectes et ils atteignirent, en effet, la quasi- perfection avec la Mosquée Bleue, la Mosquée Süleymanye et d’autres.»

Pas à pas, le guide renseigne le visiteur algérien en Turquie de sa descente de l’avion jusqu’au retour à l’aéroport après un séjour sans la moindre mauvaise surprise en Turquie et dans la perle du Bosphore. Le livre comporte à la fin un chapitre intégré consacré à la ville de Bursa, située à environ 150 km d’Istanbul et qui fut la première capitale de l’Empire ottoman.

L’émir Abdelkader y avait  séjourné de 1852 à 1855, après sa libération des geôles françaises.  Bursa, une ville d’environ trois millions d’habitants,  est, en outre, jumelée avec les villes algériennes Mascara et Tlemcen.

Les éditions al bayazin travaillent sur une version en langue arabe du livre Istanbul, la perle du Bosphore.

Kader B.