Nouvel ouvrage de Mohamed Balhi: Dey Hussein, dernier souverain d’El Djazairau prochain Sila

Nouvel ouvrage de Mohamed Balhi: Dey Hussein, dernier souverain d’El Djazairau prochain Sila

L’écrivain et journaliste, Mohamed Balhi vient d’achever un nouvel ouvrage dans lequel il apporte un autre éclairage sur la fin de l’époque ottomane et particulièrement l’histoire mouvementée de son dernier régent à Alger. Dey Hussein, dernier souverain d’El Djazair, c’est le titre de ce livre qui sera présenté par l’auteur lors du prochain salon du livre d’Alger (du 29 octobre au 10 novembre).

Et pour nous tenir en haleine, Mohamed Balhi nous replonge brièvement dans la scène du fameux coup de l’éventail qui a été le prétexte recherché par les Français pour coloniser l’Algérie. «Le 3 du mois de shawwal de l’année 1242 de l’hégire (30 avril 1827) coïncidant avec la fête de l’Aïd, est une journée houleuse et déterminante pour l’Algérie. Deval, le consul de France, est au palais du dey, avec d’autres invités, pour présenter leurs vœux de fin de Ramadhan. C’est la tradition. Le dey Hussein en profite pour aborder le non-paiement de la créance Bacri. Mécontent, il invite le consul à quitter les lieux. Celui-ci ne se lève pas. Alors le dey le touche avec son éventail et lui indique la sortie. Les dettes contractées par la France n’ont jamais été remboursées. Un embargo est décrété contre l’Algérie qui durera jusqu’en 1830. Ce livre retrace le parcours du dey Hussein et la fin de l’époque ottomane qui a duré trois siècles. Pourquoi la Régence d’Alger s’est écroulée ? Que sait-on exactement du dey Hussein, appelé à tort «dey capitulard » ? Pourquoi El Djazaier a été colonisée, un rêve caressé depuis Napoléon ? Le dey Hussein part en exil avec sa famille à Naples, puis Livourne et Alexandrie où il est accueilli par le vice-roi Mehemet Ali, allié de la France. Il fait même le voyage à Paris. «Le dey réclame, on le vole; il se plaint, on l’insulte; il se fâche on le tue», écrivait Alexandre Laborde, homme politique français opposé à l’expédition d’Alger.

B. B.