Pour paraphraser David Queinnec, le directeur de cet établissement, c’est rénové, optimisé et modernisé, que s’ouvrira au public l’Institut français d’Annaba à l’automne prochain. Entamés le 12 février passé, les travaux de rénovation de l’Institut du boulevard du 1er-Novembre de la ville côtière vont en effet bon train, et l’on annonce même qu’ils sont avancés à hauteur de 40%. Un taux d’avancement qui satisfait autant la maîtrise d’œuvre, qui est assurée par le bureau d’études Mahgoun et Mihoubi, que le personnel et les visiteurs habituels du bâtiment en chantier, obligés de patienter en attendant l’achèvement desdits travaux de rénovation.
Ceux-ci ont été confiés, rappelle-t-on, à l’entreprise algérienne de réalisation Arcon, à l’issue d’un appel à candidature lancé par l’ambassade de France et l’Institut français d’Algérie en octobre 2016. À l’occasion de sa visite à Annaba le 29 novembre dernier, l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Émié, avait procédé à la présentation de ce projet ambitieux en présence de la presse, des recteurs des universités d’Annaba, de Guelma et de Souk-Ahras et des partenaires de l’institut.
Le diplomate français avait alors indiqué que le bâtiment n’avait pas connu de rénovation depuis 1987 et a expliqué dans quelles conditions ce chantier a été préparé. “Il ne s’agit pas uniquement de rénover l’existant : il faut se projeter dans l’avenir, métier par métier, en s’appuyant sur le regard et l’expérience de chacun, réorganiser les espaces, repenser les circulations pour mieux vous accueillir”, avait déclaré, à l’époque, Bernard Émié.
Et de révéler que ce projet, qui concerne le plus vaste des cinq établissements du genre en Algérie, a été le fruit de plusieurs mois d’échanges entre la direction de l’antenne, les chefs de services de l’établissement, les architectes, le service immobilier de l’ambassade et le secrétariat général de l’Institut français.
C’est donc un bâtiment neuf de 4 étages, moderne, agrandi et disposant de toutes les commodités, dont une cafeteria, qui sera sans doute un espace de convivialité et d’échanges qui accueillera dans quelques mois le public, avaient promis tour à tour, l’ambassadeur et le directeur de l’Institut français au cours de la cérémonie de présentation. Dans l’intervalle, des dispositions ont été prises par le directeur David Queinnec et son équipe pour que les missions de l’IF, à savoir l’action culturelle, les cours et examens et les activités du bureau de Campus France, soient assurées normalement en extra-muros.
Des missions qui ont pu se poursuivre grâce à l’étroite collaboration des recteurs des universités de Souk Ahras et de Guelma, qui ont permis à l’IF de ne pas interrompre ses activités culturelles et de continuer à se rapprocher de ses publics, tient à souligner David Queinnec. Ce responsable assure que la mission de l’institut a pu et peut encore se poursuivre grâce à la mise à disposition par la direction de la culture de la wilaya d’Annaba, avec laquelle l’Institut français organise régulièrement des spectacles, de la maison de la Culture et du théâtre régional Azzedine-Medjoubi.
