Les chorales « Ziri » et de la Garde républicaine fêtent le 55e anniversaire de l’Indépendance

Les chorales « Ziri » et de la Garde républicaine fêtent le 55e anniversaire de l’Indépendance

La chorale polyphonique « Ziri » de la Radio algérienne et celle de la Garde républicaine ont donné mardi soir à Alger un récital empreint de chants patriotiques à l’occasion du 55e anniversaire de la fête de l’Indépendance et de la Jeunesse, célébrée le 5 juillet.

Organisé à l’auditorium Aissa-Messaoudi de la Radio Algérienne, la Chorale « Ziri », sous la direction de Hakim Lemdani, a été accompagnée par les choristes de la Garde républicaine pour interpréter ensemble des chants patriotiques glorifiant la jeunesse et le combat des Algériens pour  l’indépendance.

Devant un public qui répétait en choeur des chants qu’il connait parfaitement, les choristes la Garde républicaine ont accordé leurs voix à la troupe « Ziri » qui a fait montre d’une  grande maitrise des instruments et de l’interprétation.

En choeur, les deux formations ont  entonné « Chahid el watan », une composition de Lamine Bechichi sur un texte (poème) de Mahmoud Abou El Wafaa et « Djazairouna », autre chant composé par Mohamed Rebai sur un texte de Mohamed Chebouki.

Les membres de la chorale Ziri, anciennement appelée « Eben », ont interprété également des classiques tirés de la musique algérienne notamment « A Yemma azizen », célèbre chanson de Farid Ali, composée par Mustapha Sahnoune et « Hamdoulilah mabkach istiamar fi bladna »  (Dieu merci le colonialisme est banni de notre pays) du maître du chaâbi El Hadj M’hamed El Anka. Et pour marquer ce 55e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, l’orchestre Ziri est parvenu à interpréter, non sans succès, un des textes de l’auteur de l’hymne national, Moufdi Zakaria, tiré de son recueil de poèmes sur la Révolution (1954-1962).

Alternat chants patriotiques et pièces universelles puisées dans plusieurs registres musicaux, la formation composée d’une quarantaine de choristes et musiciens ont interprété « Malaïka » en hommage à la chanteuse sud-africaine, Mariam Makeba, connue pour son tube « Ana hourra fi Djazair » (Je suis libre en Algérie) et à l’artiste capverdienne, Cesaria Evora, à travers une de ses célèbres chansons: « Sodade ».

La chorale a également a ressuscité à travers « Le temps des cerises », une composition signée Antoine Renard, les militants anticolonialistes dont Henri Maillot, Maurice Audin et Pierre Chaulet qui étaient engagés aux cotés du Front de libération nationale (FLN). Un hommage a été également rendu au leader de la révolution cubaine, Fidel Catsro (1926- 2016) qui, lui aussi, avait soutenu la lutte pour l’indépendance de l’Algérie.