L’école n’est pas le lieu de « la surenchère » et de « la manoeuvre » politique (Sellal)

L’école n’est pas le lieu de « la surenchère » et de « la manoeuvre » politique (Sellal)

15625fd725e635904303f625ab4347e3_L.jpgSAIDA- L’école n’est pas le lieu de « la surenchère » et de « la manoeuvre » politique, a affirmé mercredi à Saïda, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, soulignant que les constantes de la Nation constitueront « les fondements de notre école ».

« L’école n’est pas le lieu de la surenchère et de la manoeuvre politique », a indiqué M. Sellal à la presse en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Saïda.

« Nous voulons une école solidement ancrée dans l’Islam, l’arabité et l’Amazighité et résolument tournée vers la modernité et la qualité », a-t-il ajouté.

L’Algérie a libéré par sa Constitution, a soutenu M. Sellal, « les questions de langue, de religion et d’identité, du marécage politicien pour les élever à la sphère académique et scientifique où elles sont abordées objectivement par des spécialistes pour le bien du pays et l’unité du peuple ».

Pour M. Sellal, les problèmes de l’école sont dans « la modernisation de l’action pédagogique, le niveau et la déperdition scolaire, le désintérêt pour la formation professionnelle, la triche, la violence, le manque de recherche et la prise en charge des préoccupations du personnel ».

Toutes les mesures prises pour une bonne rentrée scolaire

Concernant la prochaine rentrée scolaire, le Premier ministre a assuré que « toutes les mesures ont été prises pour que cette rentrée se déroule dans de très bonnes conditions ».

Il a, par ailleurs, indiqué que « l’école ne doit pas être un lieu de lutte idéologique », rappelant que l’année dernière, il y avait eu « un grand chahut sur la langue d’enseignement et cette année sur les sciences islamiques ».

M. Sellal a assuré que « les sciences islamiques seront inclues dans l’examen du baccalauréat », appelant à en finir « avec le débat sur la langue arabe, car c’est la langue d’enseignement et l’islam qui est la religion de l’Etat ».

« Pourquoi alors politiser les choses pour en faire un fonds de commerce », s’est-il interrogé.

Sur un autre plan, il a révélé que « le gouvernement a examiné la possibilité de créer des écoles supérieures pour la formation de l’élite nationale », regrettant « le manque de compétences dans quelques secteurs ».

M. Sellal a reconnu, toutefois, que le niveau de l’école algérienne était « faible », appelant « à mettre fin au vacarme politicien pour l’instauration d’un vrai débat constructif ».

Il a ajouté, dans ce sens, qu’il était temps « de passer à la deuxième génération (des méthodes d’enseignement) sans toucher aux constantes nationales ».

« Mon souhait est qu’il n’y est plus de débat byzantin sur l’école algérienne », a-t-il dit.