“Le potentiel énergétique de l’Algérie reste encore considérable”, estime Mourad Preure, expert en énergies

“Le potentiel énergétique de l’Algérie reste encore considérable”, estime Mourad Preure, expert en énergies

n-2836706-large570.jpgMourad Preure, expert pétrolier, persiste et signe: l’Algérie n’a pas encore atteint sa capacité maximale de production d’hydrocarbures. Le pays en est même loin puisque son potentiel énergétique est encore « considérable », cite ce jeudi 01 septembre laRadio Algérienne.

M. Preure indiquait dans une déclaration à la Chaîne III que « beaucoup d’alarmisme » ressort des débats relatifs aux réserves pétrolières du pays. Lors des dix dernières années, « l’effort d’exploration a été pourtant privilégié par rapport au développement des gisements et de la récupération des ressources », a-t-il souligné.

Il affirme, se basant sur des chiffres, que la production des hydrocarbures du pays ne peut que s’améliorer, « les réserves prouvées étant encore importantes » grâce à la récupération. Il cite les champs pétroliers de Hassi Messaoud, qui recelaient à leur découverte 50 milliards de barils de réserves.

« Or, à ce jour, il n’a été exploité que 15% de ce potentiel avec un taux de récupération de 25 à 26% », indique-t-il, réitérant les mêmes chiffres annoncés en septembre 2015. Et l’Algérie « a encore plusieurs décennies d’exploitation devant elle », en augmentant ce taux de récupération.

L’expert en énergies signale toutefois que les rendements des gisements sont en constante améliorations car la compagnie pétrolière Sonatrach se renforce au niveau des géosciences, et ce, dans le but de mieux connaitre l’état de ses gisements et d’en améliorer, ainsi, le taux de récupération.

Il soulignera d’ailleurs la hausse la production d’hydrocarbures lors du dernier trimestre de 2015, une tendance « qui est en train de se confirmer ».

Comme pour certifier les prévisions de M. Preure, la compagnie Sonatrach avait fait état en juin d’une relance « à la hausse », en 2016, des productions de pétrole et de gaz, lesquelles ont connu une augmentation de près de 3% en une année.