L’Algérie a progressivement récupéré ses parts en gaz commercialisé sur le marché italien durant le premier semestre 2016 après un recul enregistré une année plus tôt au profit de la Libye et de la Russie.
Ainsi, les exportations en gaz vers l’Italie ont grimpé de plus de 87% durant la première moitié de l’année en cours, soit 6.13 milliards de mètres cubes.
Selon le bilan financier du géant énergétique italien « Eni » pour l’an 2016 dont Echorouk détient une copie, les exportations algériennes en gaz vers l’Italie, y compris le gaz naturel liquéfié « GNL » ont enregistré une hausse de 87.5% par rapport à la même période de 2015, soit une nette augmentation de près de 100%.
L’Algérie a exporté vers l’Italie durant le premier semestre 2016 une quantité estimée à 6.13 milliards m3 contre 3.27 milliards m3 à la même période de 2015, soit une hausse de 2.86 milliards m3.
Le même document a indiqué que les exportations algériennes avaient compensé le recul des exportations néerlandaises et libyennes estimées respectivement à 1.5 et 1.42 milliard m3.
Ainsi, l’Algérie retrouve son statut de deuxième fournisseur en gaz d’Italie derrière la Russie, après s’être retrouvée l’an dernier au 5e rang derrière la Russie, les Pays-Bas, la Norvège et la Libye.
Ces chiffres témoignent du retour à la normale des relations entre le groupe énergétique italien et Sonatrach ayant réglé dernièrement un litige qui aura duré 15 ans.
Le document affirme également que le géant italien avait procédé à l’amélioration et au développement des capacités du gisement de gaz Menzel Ledjmet Est « MLE-CAFC », dont ENI possède 75%, estimant que sa production devrait atteindre en 2017 une moyenne de 30.000 barils d’équivalent pétrole par jour.
