La pièce « Anzar oua boughendja » tient en éveil la ville de Constantine

La pièce « Anzar oua boughendja » tient en éveil la ville de Constantine

 La pièce « Anzar oua boughendja », dont la générale a été présentée samedi soir, sur la place de la Poste centrale mitoyenne au théâtre régional Mohamed Tahar Fergani de Constantine, a réussi tenir en éveil la ville de Constantine, habituée à s’endormir tôt, même en été.

En présence d’un public nombreux et varié composé de familles notamment, le spectacle de marionnettes, écrit par Ahmed Seradj et réalisé par Yacine Tounsi, constitue une première expérience de théâtre de rue dans l’antique Cirta.

Inscrite dans le cadre de l’animation théâtrale de la saison estivale, la pièce est inspirée d’un conte populaire lié à la mythologie amazighe racontant l’histoire d’Anzar, dieu de la pluie qui s’éprend d’une jeune femme qu’il vit en train de se baigner et lui demande de l’épouser.

Mais, celle-ci refusa la demande en mariage du prétendant qui déversa sa colère sur le village en retirant toute l’eau de la région, et ne leva sa malédiction que lorsque la jeune femme accepta de l’épouser.

Selon le réalisateur Yacine Tounsi, « beaucoup de gens considèrent que l’art des marionnettes s’adresse aux enfants seulement, alors qu’il est destiné à tous les âges », indiquant que l’oeuvre se déroule à l’extérieur des planches du théâtre et se décline devant un public mouvant composé de

passants.

La pièce, accueillie par beaucoup d’applaudissements, a été interprétée notamment par les artistes et danseurs Mohamed Chérif Hamza, Nesrine Benamira et Lynda Ghenam dont la performance a été accompagnée par des effets sonores et de lumière traduisant les gros efforts consentis par les techniciens.