La France propose une rencontre sur les TIC avec les pays du Maghreb

La France propose une rencontre sur les TIC avec les pays du Maghreb

En Tunisie, le secteur des TIC contribue à hauteur de 7,5% du PIB et affiche une croissance à deux chiffres.

La France veut organiser une rencontre avec les pays du Maghreb sur les TIC. C’est Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat chargé du numérique en France qui en a fait l’annonce depuis Montpellier où s’et tenu récemment le DigiWorld Summit. Il a fait savoir qu’après avoir rencontré les ambassadeurs, il prévoit de se réunir bientôt avec les ministres chargés du numérique des pays du Maghreb. Selon Econewsmed, il s’agit de créer les capacités pour un développement commun en Méditerranée.

Le ministre a mis l’accent sur un paramètre « essentiel » dans le processus de développement du secteur du numérique dans le bassin méditerranéen. Evoquant, la coopération, il considère que c’est à ce niveau qu’il conviendrait de placer le curseur.

Au lieu de s’attarder sur la question de la concurrence, il serait plus intéressant de «créer ensemble les capacités pour un développement commun», ajoute Mahjoubi après avoir rencontré les ambassadeurs.

Le secrétaire d’Etat français chargé du numérique a indiqué en marge de sa participation à la 39e édition du DigiWorld Summit, une conférence internationale dédiée au numérique, qu’il s’agit là d’une occasion de revenir sur l’importance stratégique que représente ce secteur dans l’économie des pays du pourtour méditerranéen, notamment au Maghreb.

Le ministre considère que les pays maghrébins sont aujourd’hui « la porte d’entrée du numérique sur le continent» qui sont les principaux concurrents de l’Afrique du sud sur le continent.

Si l’on prend le seul cas de figure de la Tunisie, le secteur en question est un véritable gisement de croissance pour son économie. Il contribue à hauteur de 7,5% du PIB et affiche une croissance à deux chiffres (+14%). Il représente 31% des exportations industrielles, compte 1 200 entreprises et emploie 9% de la population active.

Pour l’Algérie aussi, l’expertise internationale est intéressante. D’ailleurs, le Cercle de réflexion des business angels et leurs amis, une organisation portée par la diaspora, a prévu pour ce mois une rencontre dans ce sens. Il y a aussi l’inauguration annoncée de nouvelles rencontres chaque fin de mois pour un débat autour de l’avenir des business angels algériens. Des rencontres sont organisées à Paris, mais aussi à Alger, Oran, Bouira et d’autres villes.

Karim Sabeur