La cinémathèque d’Alger rend hommage au défunt réalisateur Mohamed Slim Riad

La cinémathèque d’Alger rend hommage au défunt réalisateur Mohamed Slim Riad

n-13680792_1368483483179274_7616486730635129789_N-large570.jpg« Le vent du sud » et bien d’autres films du défunt réalisateur Mohamed Slim Riad seront projetés à la cinémathèque d’Alger à l’occasion de l’Aïd El Adha, rapporte ce dimanche 11 septembre le journal El Khabar.

Décédé à Narbonne, au sud de la France à l’âge de 83 ans le 25 juin dernier, Mohamed Slim Riad était un réalisateur de talent et autodidacte dont les films ont connu un grand succès.

Lyès Semiane, directeur de la cinémathèque d’Alger, a déclaré au quotidien El-Khabar que cinq films de Mohamed Slim Riad seront projetés jusqu’au 15 septembre à travers les salles de cinéma de tout le territoire national. Parmi ses films : « La Voie » (1968), « Vent du sud » (1975), « Autopsie d’un complot » (1978) et « Hassan Taxi » (1982).

L’occasion de redécouvrir « Le Vent du sud » réalisé en 1975 et interprété par les acteurs Boualem Bennani, Nawal Zaater, Keltoum Abdelhalim Rais.

« Le vent du sud » retrace l’histoire de Nafissa, étudiante à Alger, qui passe ses vacances dans le domaine de son père, un riche propriétaire terrien qui la destine à un personnage influent du village. Nafissa, refusant de se soumettre à la décision de son père, décide de s’enfuir. Blessée et perdue dans la montagne désertique, elle est recueillie par Rabah, un berger qui la fait soigner par sa mère.

Et c’est la rencontre de deux jeunes révoltés. Ce film a été présenté au festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Le parcours de cet homme du cinéma a été parsemé d’embuches. Il a été militant dans les rangs du Front de Libération nationale (FLN) pendant la guerre de libération nationale, précisément au sein de la Fédération de France. Il a été emprisonné pendant plusieurs années en France avant d’être transféré dans des prisons en Algérie.

Après l’indépendance, Mohamed Slim Riad avait notamment dirigé le Centre algérien de l’industrie et du cinéma (CAIC) et était membre de l’association Lumières.