La 10ème édition du film arabe d’Oran s’annonce prometteuse: Un vibrant hommage à Blaoui et aux artistes et écrivains arabes

La 10ème édition du film arabe d’Oran s’annonce prometteuse: Un vibrant hommage à Blaoui et aux artistes et écrivains arabes

Le hasard a voulu que la dixième édition du Festival international d’Oran, du Film arabe (FIOFA), prévu du 25 au 31 juillet, coïncide avec le décès, hier, du maître de la chanson oranaise, feu Blaoui El-Houari. Le coup d’envoi du FIOFA sera donc marqué par un hommage rendu à ce grand artiste qui a consacré sa vie, à sa passion, la chanson. Le commissaire du Festival, M. Brahim Seddiki, ainsi que le maire d’Oran, ont tenu, lors de la conférence tenue, hier, au siège de l’APC d’Oran, à saluer l’artiste et exprimer leur respect au chanteur qui a laissé, un grand répertoire de la chanson oranaise. Le FIOFA sera, également, marqué par d’autres hommages rendus aux artistes et écrivains arabes notamment l’écrivain, Mouloud Mammeri, dont on célèbre, cette année, le centenaire de sa naissance. Un hommage sera rendu à Hassan El-Hassani, au comédien algérien Hassan Benzerari, à la comédienne égyptienne Karima Mokhtar (disparue en janvier 2017), au critique de cinéma palestinien Bashar Ibrahim (disparu en mars 2017) et au comédien égyptien Izzet El-Alayli.

Le commissariat du Festival a sélectionné 31 films qui seront en compétition : 11 longs métrages, 10 courts métrages et 10 films documentaires. Les films algériens sont en force dans cette compétition avec 3 longs métrages dont «sounounouette» de Karim Moussaoui, présenté, pour la première fois, au Festival, 3 films documentaires et 1 court métrage. Concernant les membres du jury, le cinéaste tunisien Farid Boughedir a été désigné, à la tête du jury ‘long métrage’, le réalisateur Michel Khleifi présidera le jury du film documentaire et le réalisateur Karim Traida sera à la tête du jury ‘court métrage’.

En parallèle avec le festival, le commissariat a prévu des workshop sur la comédie, les effets spéciaux, la réalisation des films, en plus des conférences sur le cinéma arabe et le cinéma algérien, en particulier, sont programmées à l’hôtel Assala’. Concernant le budget alloué à ce festival, M. Brahim Seddiki a expliqué que l’enveloppe a été réduite pour cette année. Ce qui a incité le commissariat du Festival à s’adapter à la situation et travailler avec les moyens du bord.