Grarem Gouga (Mila): Une placette publique sort… d’une décharge

Grarem Gouga (Mila): Une placette publique sort… d’une décharge

À l’initiative d’un jeune entrepreneur, une sympathique placette est sortie, en cette première décade du mois de Ramadhan, d’un dépotoir illicite d’ordures.

Une coquette placette publique, embellie d’un jet d’eau et d’un jeu de lumières, a vu le jour à Grarem-Gouga, en lieu et place d’une ancienne décharge sauvage. La placette est l’œuvre d’un jeune entrepreneur de la ville, qui tient à participer à l’effort de la municipalité dans l’aménagement et l’embellissement des quartiers et rues de la cité.

En effet, à l’initiative d’un jeune entrepreneur, une sympathique placette est sortie, en cette première décade du mois de Ramadhan, d’un dépotoir illicite d’ordures, transformant complètement la physionomie du quartier, jadis invivable à cause des monticules de détritus et des essaims de moustiques qui l’infestaient. S’étendant sur plusieurs centaines de mètres carrés, elle a été équipée d’un superbe jet d’eau stylisé, reproduisant le lac de Beni Haroun et le pont à haubans qui l’enjambe et d’un éclairage d’ambiance. Terminé en talus sur un flanc, l’espace est sécurisé d’une basse clôture en bois.

Quant au talus, il a été planté d’arbustes décoratifs et meublé d’un magnifique éclairage en LED. L’initiateur de l’idée, Labiad Lyes, nous a affirmé qu’il comptait encore y lancer des travaux de pavage pour embellir davantage la placette, dont le parterre est encore traité au ciment. Confiés à un jeune aménagiste et non moins artiste sculpteur, les travaux de transformation de l’ancienne décharge en placette publique ont coûté, jusqu’à présent, 50 millions de centimes, selon Labiad Lyes qui affirme sa disponibilité à en débourser autant pour les travaux de pavage et le renforcement du système d’éclairage.

Lyes, qui compte contribuer à l’embellissement de sa ville ne serait-ce que modestement, envisage d’aménager et d’équiper, sur son propre compte, une autre placette publique dans la ville, à savoir l’esplanade de la mairie. Il nous dira à ce juste propos : “Le P/APC m’a donné son accord pour que je procède à l’aménagement de la place publique qui s’étend devant le bâtiment municipal.” C’est dire donc qu’il existe toujours des jeunes sensibles à leur environnement et prêts à participer à l’amélioration du cadre de vie général pour peu qu’ils en aient les moyens… Un exemple à suivre.