Gaz naturel: Nouveaux contrats pour Sonatrach avec les Italiens et les Espagnols

Gaz naturel: Nouveaux contrats pour Sonatrach avec les Italiens et les Espagnols

Deux mois exactement après que l’Espagne eut décidé de renouveler son partenariat avec l’Algérie pour l’achat de gaz, c’est au tour des Italiens de la compagnie ENI de signer un contrat pour s’approvisionner chez la Sonatrach, et ce, une dizaine de jours à peine qu’il eut été établi que l’approvisionnement de l’Italie avait reculé de 13% durant le premier trimestre de cette année.

Hier, en début d’après-midi, ont été officiellement conclus les pourparlers par la signature de nouveaux contrats de livraison de gaz algérien à l’Espagne et à l’Italie, selon l’agence Reuters. Le contrat liant Algériens et Espagnols court sur 9 ans pour la livraison de 9 milliards de mètres cubes de gaz annuellement. Quant à la relation avec ENI, il porte sur la livraison du gaz algérien à raison de 3 millions de mètres cubes sur une durée qui n’a pas été déterminée.

Le contrat avec les Espagnols vient ainsi, deux mois exactement après que les sociétés publiques Gas Natural Fenosa et Sonatrach se furent entendues pour prolonger jusqu’en 2030 le contrat à terme d’approvisionnement de gaz naturel de l’Espagne auprès de l’Algérie. «Cette signature est une étape importante pour continuer à renforcer l’alliance stratégique historique avec Sonatrach», déclarait alors Francisco Reynes, le président exécutif de Gas Natural Fenosa, société dont la Sonatrach est le quatrième actionnaire avec 4%.

L’accord conclu en juin dernier stipule que l’Algérie poursuivra la satisfaction de 40% des besoins de la société ibérique par le biais des gazoducs Maghreb-Europe et Medgaz. L’année dernière, selon le BP World Energy, les Espagnols ont consommé 32 milliards de mètres cubes de gaz naturel dont plus de 1/3 provenait d’Algérie pour valoir à l’Espagne le statut de second gros client de Sonatrach après les Italiens qui, eux pour leur part, se sont approvisionnés pour 18 milliards de mètres cubes durant la même période. Les Italiens dont il faudrait rappeler que, selon des chiffres sortis des bilans de l’ENI il y a une dizaine de jours, leurs importations de gaz algérien avaient reculé de 13,5%.

Azedine Maktour