L’unique roman en tamazight de Dihya Lwis, décédée il y a deux mois des suites d’une longue maladie, n’est toujours pas disponible en librairie.
C’est le doctorant en littérature française, Tahar Hamadache, qui a rappelé, à juste titre, que bien qu’annoncé publiquement en mars dernier, le livre en tamazight, Ger igenni d tmurt (que l’on pourrait traduire “entre ciel et terre” ou “entre ciel et pays”), demeure, deux mois après la disparation à la fleur de l’âge de la jeune écrivaine, “totalement indisponible”. Pourtant, lors de l’hommage rendu par les associations Timegdal et Horizons d’Ouzellaguen, en collaboration avec des gens de Tiouririne et d’Ighil Oumsed, “ce roman a bel et bien été rendu visible, imprimé, beau à voir, mais enfermé dans une boîte hermétique de verre ou de plexiglas épais”, a indiqué Tahar Hamadache. Il a décidé de lancer une pétition sur le réseau pour lever le blocage sur la livraison de cette œuvre.
