Copenhague: Le Danois suspecté d’avoir tiré sur deux policiers est un « soldat de l’EI » selon l’Amaq.

Copenhague: Le Danois suspecté d’avoir tiré sur deux policiers est un « soldat de l’EI » selon l’Amaq.

upload_-1L’agence Amaq, organe de propagande de l’organisation jihadiste, a indiqué vendredi que le Danois soupçonné d’avoir tiré mercredi sur deux policiers à Copenhague était un « soldat de l’EI ».

Le Danois soupçonné d’avoir tiré mercredi sur deux policiers à Copenhague lors d’une descente de la brigade des stupéfiants est un « soldat de l’EI », a affirmé vendredi 2 septembre l’agence Amaq, organe de propagande de l’organisation jihadiste.

« L’auteur de l’attaque qui a visé la police de Copenhague est un soldat de l’État islamique et a mené cette opération en réponse aux appels à frapper les pays de la coalition », a indiqué Amaq, faisant allusion à la coalition antijihadiste menée par les États-Unis.

Le suspect est décédé après avoir été grièvement blessé dans un échange de tirs avec la police, avaient indiqué les enquêteurs plus tôt dans la journée de vendredi.

Liens avec Millatu Ibrahim

Selon la police, l’homme, né en Bosnie, « a apparemment des liens avec Millatu Ibrahim [un groupe jihadiste à l’origine allemand implanté au Danemark] et des sympathies pour l’EI ». Elle a toutefois précisé que « rien pour le moment ne porte à croire que cela a joué un rôle lors de la fusillade ».

Il est soupçonné d’avoir tiré sur deux policiers et un passant qui ont été blessés à Christiania, le quartier libertaire de Copenhague, mercredi soir vers 23h00 (21h00 GMT).

Il avait alors réussi à s’enfuir, mais la police l’avait localisé et l’a interpellé jeudi matin dans un logement en banlieue. C’est là qu’il a été grièvement blessé au cours d’un échange de tirs, alors qu’il tentait de s’enfuir.

Selon la télévision publique TV2, il a été arrêté en possession d’une cinquantaine de kilos de haschich, de trois kilos de skunk (une variété plus concentrée de cannabis) et de plus de 1 000 joints.

La police a précisé que le suspect était un habitué de Pusher Street, rendez-vous des trafiquants et usagers de drogue.

Vendredi, des habitants de Christinia, enclave autogérée fondée par des hippies dans les années 1970, avaient entrepris de détruire les baraques des vendeurs de haschich, estimant que ce commerce nuit à la sécurité du quartier.