Le ministre de l’intérieur français, Bernard Cazeneuve l’a confirmé dimanche, l’ex ministre de l’intérieur Jean Pierre Chevènement prendra la présidence de la Fondation pour l’Islam de France. Un des trois piliers d’une structure dont les contours commencent à s’éclaircir.
«Selon l’Institut national d’études démographiques, il y a en France 4,1 millions de musulmans, la plupart sont français. Il faut créer les conditions qui feront qu’ils se reconnaitront pleinement dans la communauté nationale », c’est ainsi que l’ancien ministre de l’intérieur français, Chevènement a confirmé sa nomination à la tête de la Fondation pour l’Islam de France ce lundi.
En effet, cette nouvelle n’a pas été du gout de certains .Sa place à la tête de la fondation pour les œuvres de l’Islam de France est déjà remise en question. À peine évoqué par le président français François Hollande pour présider l’institution, l’ancien ministre a multiplié les déclarations parfois douteuses, conduisant certains à lancer des pétitions contre sa nomination.
Par exemple, le 15 aout dernier, Chevènement avait appelé les musulmans à se montrer discrets : « Les musulmans seraient bien inspirés de faire preuve de discrétion, comme les autres », avait-il lancé au parisien.
