Bedoui : «Le boycott ne nous fait pas peur »

Bedoui : «Le boycott ne nous fait pas peur »

Réagissant à la « campagne » des partisans du boycott sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, a évoqué les dangers d’une telle campagne, appelant les jeunes à utiliser la technologie afin de soutenir le gouvernement et à défendre le parlement.

Lors d’un Forum de la radio nationale, l’invité a dévoilé le travail de sensibilisation est l’« une des tâches ordinaires » de son département et cela ne signifie nullement une crainte de l’abstention. « Nous n’avons pas peur de l’abstention mais nous craignons pour notre pays.

Se voulant optimiste, il a indiqué que ses services ont enregistré dans le fichier électoral « quelque 800 000 nouveaux inscrits dont la plupart sont des jeunes ».

«Les sociétés que certains ont voulu déstabiliser ont été touchées dans leurs instituions. Le vote est un devoir. Le Parlement est un pilier principal dans l’édifice institutionnel, nous devons tous le préserver… ».

M.Bedoui a notamment dévoilé que les dangers sont réels : «Nous continuons à rappeler aux Algériens l’importance de la paix et de la stabilité ».

S’agissant des vidéos de youtubeurs qui ont fait le buzz sur les réseaux sociaux, le premier responsable du secteur intérieur a appelé les jeunes à faire bon usage de l’outil technologique. Selon lui, «les jeunes doivent se détourner de tout ce qui a trait à la critique des institutions de l’État et aller dans le sens du soutien au gouvernement et à sa politique».

«Les Algériens se doivent de défendre l’Assemblée populaire nationale en se rendant massivement aux urnes le jour du vote», a soutenu M. Bedoui.

Le ministre qui n’a pas manqué de saluer « le discours responsable » des candidats aux élections, a expliqué le faible taux de l’exploitation des infrastructures réservées pour la campagne électorale par l’utilisation d’autres moyens et d’autres méthodes permettant de toucher un maximum d’électeurs. Il cite, entres autres, les activités de proximité et l’exploitation des réseaux sociaux par les candidats, « qui sont des nouveautés pour nous », fera-t-il remarquer.