Anthony Scaramucci, le chef de la com’ de la Maison Blanche, insulte ses collaborateurs

Anthony Scaramucci, le chef de la com’ de la Maison Blanche, insulte ses collaborateurs

Le nouveau directeur de la communication de la Maison Blanche Anthony Scaramucci s’en est pris avec une extrême vulgarité à ses collaborateurs de la présidence, dont son rival le secrétaire général Reince Priebus, rapporte ce jeudi 27 juillet le magazine The New Yorker.

Nommé le 21 juillet par le président Donald Trump, ce financier de Wall Street multiplie les coups d’éclat et a promis un coup de balai dans la communication de l’exécutif américain. Un grand ménage pour tenter avant tout de colmater les fuites de toutes parts et les révélations sur la présidence Trump qui font les délices de la presse.

Dans un récit publié jeudi soir par le New Yorker, son correspondant à Washington relate une conversation qu’il a eue la veille au téléphone avec Anthony Scaramucci, furieux d’un tweet de ce reporter révélant un dîner entre le président Trump, sa femme Melania et des cadres de la chaîne de télévision Fox News.

« Qui vous a fait fuiter cela? », demande Anthony Scaramucci au journaliste du New Yorker. Devant le refus de ce dernier de révéler sa source, le nouveau maître de la communication de la Maison Blanche menace: « Ce que je vais faire, c’est éliminer tout le monde dans l’équipe de communication et tout recommencer à zéro ». « Je les virerai tous », tonne Anthony Scaramucci, cité par le journal.

« Un putain de schizophrène paranoïaque »

Toujours d’après cet article, Anthony Scaramucci s’en prend ensuite, de manière particulièrement grossière, au secrétaire général de la Maison Blanche Reince Priebus, un cacique du parti républicain, qu’il soupçonne d’être derrière les fuites à répétition: « Reince est un putain de schizophrène paranoïaque, un paranoïaque ».

Puis usant d’un vocabulaire à caractère sexuel extrêmement grossier, Anthony Scaramucci vise Steve Bannon, le très controversé stratège en chef de la Maison Blanche, proche de l’extrême droite, et qu’il accuse de rouler pour ses propres intérêts: « Je ne suis pas Steve Bannon, je n’essaie pas de sucer ma propre bite ».

Devant la tempête provoquée jeudi soir dans le Landernau de Washington, Anthony Scaramucci a semblé faire amende honorable: « Je m’exprime parfois avec un langage fleuri. Je m’abstiendrai dans ce cadre mais je ne renoncerai pas à mon combat passionné pour le programme de Donald Trump », a tweeté le financier.