Alger: 10e Festival international de la calligraphie, des miniatures et des arts

Alger: 10e Festival international de la calligraphie, des miniatures et des arts

Le 10e Festival international de la  calligraphie arabe, des miniatures et des arts décoratifs, ouvert  jeudi à Alger, voit  la participation de plusieurs créateurs algériens et étrangers.   La manifestation, qui est une fusion du festival de la calligraphie arabe  et de l’enluminure et de celui des miniatures des arts décoratifs, se poursuit  jusqu’au 18 septembre au palais de la culture Moufdi-Zakaria, avec la  participation de calligraphes et miniaturistes de 12 pays.

En ce premier jour, des œuvres d’une quarantaine d’artistes algériens,  tunisiens, égyptiens, iraniens, turcs et syriens, entre autres, sont  exposées devant un public nombreux venu découvrir les dernières créations  dans cet art. Les miniatures de l’artiste et chanteur Rabah Deriassa ont suscité un  grand intérêt chez les visiteurs qui ont eu, également, à apprécier des  œuvres de Khaled Sbaa, Abbas Mohamed, Djemai Réda, Ahmed Khalili, Khassef  Abdelkrim ou encore Farida Saisse. Dans ses miniatures, Rabah Deriassa emmène le visiteur dans le passé de  l’Algérie, dévoilée à travers son «navire de guerre» ou des costumes  féminins  traditionnels (kabyles, algérois…).

D’autres artistes algériens à l’image de Ayache Mohamed, Kerkab Aïssa et  Kour Nourredine ont exploré la calligraphie, art dans lequel ils ont fait  montre de leur talent à travers des calligraphies de versets coraniques.    En petit  et grand  format, des artistes, à l’image de l’Egyptien Ihab  Ghrib Athmane, le Pakistanais Achraf Mohamed et le Turc Zaki Sid Oglo, ont  alterné entre la calligraphie et la miniature, dans des traits expressifs  très spirituels.

Présent à la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général du ministère de  la Culture, Smaïl Oulebsir, a déclaré que ce festival était un «espace  permettant aux artistes algériens de rencontrer et d’échanger leurs  expériences avec des artistes étrangers».

«L’Algérie est une école en matière de calligraphie et de miniature, arts  portés haut par de grands noms comme Mohamed Racim et Mohamed Temam», a  souligné M.Oulebsir, représentant du ministre de la Culture, Azzedine  Mihoubi.

Ce festival est «très important» car, a-t-il dit, c’est un «rendez-vous qui  représente, à travers différentes formes d’art, l’appartenance identitaire»  de l’Algérie et sa civilisation. Parallèlement à l’exposition, des conférences sur l’histoire de la  calligraphie arabe, la miniature et les arts plastiques seront animées par  des artistes et spécialistes algériens et étrangers. Des ateliers d’initiation aux techniques picturales sont également au menu  de l’édition 2018 de ce festival, financé sur un reliquat de «20» millions  de dinars des précédentes éditions.