Après un premier trimestre mouvement,Les écoles en vacances à partir d’aujourd’hui

Après un premier trimestre mouvement,Les écoles en vacances à partir d’aujourd’hui

ecole-90.jpgLes premiers mois de l’année scolaire ont connu plusieurs mouvements de protestation et ont vu des réponses définitives par rapport à certains points, comme le cas du dossier des œuvres sociales et celui des contractuels.

Les élèves de tous les paliers de l’éducation sont en vacances à partir d’aujourd’hui. Les parents sont convoqués à se rendre dans les établissements de leurs enfants pour le retrait des bulletins. Si autrefois, les vacances avaient toujours le sens du repos à la fois pour les enseignants et les élèves, le nouveau programme de la réforme du système éducatif a engendré de nouvelles formes de vacances qui s’accommodent avec le poids du travail que les élèves doivent accomplir. C’est pourquoi, pour beaucoup d’élèves, ceux des classes d’examen notamment, les vacances sont aussi une période d’étude et de préparation par le biais des cours particuliers. De leur côté, les enseignants n’ont plus droit au repos, car les vacances c’est aussi une occasion pour engranger de l’argent et donner la chance aux élèves souhaitant se préparer aux examens de fin d’année. Par ailleurs, les portes des écoles resteront ouvertes aux classes d’examen durant la première semaine des vacances afin de permettre à ces élèves de faire des révisions collectives. Pour les élèves n’ayant pas d’épreuves décisives à passer à la fin de l’année, ils auront enfin l’occasion de jouer et de se reposer d’autant que les parents d’élèves ne cessent de dénoncer le rythme et le poids des horaires scolaires sur la vie de leurs enfants. Ils estiment que «les programmes scolaires sont éreintants. Ils ne laissent pas de temps aux enfants pour se divertir, jouer, se reposer ou pratiquer une activité sportive…». Sur un volet, les organisations syndicales du secteur de l’éducation ont, elles aussi, achevé un semestre de protestation qui s’est soldé par quelques réponses aux revendications suspendues. Il s’agit notamment du dossier des œuvres sociales, lequel a fait l’objet d’élections au sein des établissements scolaires dont les résultats ont opté pour la gestion centralisée, par une commission nationale et des commissions de wilayas. S’agissant du dossier des contractuels, le ministre de l’Education a fait savoir avant-hier que son département a régularisé 30 000 contractuels, et rejette ainsi la demande d’intégration de ces derniers estimant qu’il s’agit d’«un dossier clos». S’exprimant sur le statut particulier, le premier responsable de l’Education invitera au dialogue afin de parachever le texte exprimant ainsi la volonté de la tutelle de prendre en charge les préoccupations des travailleurs de l’Education.

Par Yasmine Ayadi