Raouraoua : «Le modèle de l’ES Tunis peut s’appliquer en Algérie»

Raouraoua : «Le modèle  de l’ES Tunis peut  s’appliquer en Algérie»

raouraoua.jpgMohamed Raouraoua était samedi au stade de Radès afin d’assister à la finale de la Ligue des champions africaine qui a vu l’Espérance de Tunis l’emporter face au WA Casablanca. Rencontré à la fin du match, il a gracieusement accepté de répondre à certaines questions.

Avant d’évoquer la finale de la Ligue des champions africaine, nous vous informons que les Verts ont battu la Tunisie (entretien réalisé quelques minutes après la fin des deux matches)…

Je suis au courant. J’étais en contact avec l’Algérie durant tout le match et j’ai été informé qu’elle a gagné par 1 à 0.

Un mot sur cette nouvelle victoire sous l’ère Halilhodzic ?

J’étais convaincu que nous allions gagner. C’est une très belle expérience d’organiser deux matches amicaux au cours d’une semaine internationale FIFA. Cela nous permettra de bien préparer la sélection nationale pour les qualifications pour la CAN-2013 et pour le Mondial-2014. Le staff technique est en train d’accomplir du très bon travail. Les joueurs sont également conscients de la responsabilité qui leur incombe.

Optimiste, donc…

Très optimiste même.

Revenons à la Ligue des champions africaine. Un commentaire sur l’Espérance de Tunis dont le sacre illustre son degré de professionnalisme ?

L’ES Tunis et quelques autres clubs tunisiens ont donné la preuve qu’ils sont parmi les clubs les plus professionnels de l’Afrique du Nord. Je mets l’accent surtout sur l’EST en sa qualité de nouveau champion d’Afrique et, par conséquent, le représentant de notre continent à la Coupe du monde des clubs au Japon. Cela est dû à la qualité de son organisation, au travail qui y est accompli et à sa professionnalisation effective.

Pensez-vous que le modèle de l’Espérance de Tunis peut être calqué en Algérie ?

Pourquoi pas ?

Vous êtes confiant quant à la réussite du professionnalisme en Algérie malgré les problèmes que vivent les clubs et la ligue ?

Il n’y a aucun problème. Au contraire, nous sommes en constante amélioration. Le professionnalisme a débuté après un dur labeur. Il faudra attendre 4 à 5 ans avant que les objectifs ne soient atteints. Se hisser vers le haut se fait petit à petit et ce n’est pas sur un coup de baguette magique qu’on atteint les sommets. Il faut travailler et nous constatons que les clubs commencent à le faire. L’Etat et les responsables ont mis tous les moyens pour la réussite du projet suivant les orientations du président de la République.

Nous sommes là, au milieu du terrain de ce magnifique stade de Radès. Pourrons-nous bientôt voir un stade similaire en Algérie ?

C’est un stade magnifique, effectivement. L’un des meilleurs en Afrique. J’espère qu’il y aura des stades comme celui-là en Algérie.