Les vérités de Zinedine Zidane

Les vérités de Zinedine Zidane

dq7c5m.jpgDevenu un élément incontournable du Real Madrid, Zinedine Zidane s’est rapproché du terrain ces dernières semaines sous l’impulsion de José Mourinho. Pas pressé d’endosser le costume d’entraîneur, le champion du monde 1998 commence peu à peu à prendre la fibre du métier. Il faut dire qu’en compagnie du Special One, l’ancien numéro 10 des Bleus a tout pour apprendre la profession à la vitesse grand V. Et cela porte ses fruits, le Ballon d’Or 1998 étant plus que jamais enclin à embrasser une carrière de technicien. Pour preuve, Zizou prépare un diplôme de manager du sport à Limoges. Interrogé par le Canal Football Club, l’un des grands génies du monde du football explique son choix :

«J’apprends aux côtés de José Mourinho, parce que pour moi c’est le meilleur entraîneur»

«C’est pour apprendre. Si j’ai envie d’être utile, d’avoir un certain rôle dans le foot, il faut apprendre certaines choses. À terme, l’objectif c’est peut-être de devenir entraîneur, pourquoi pas ? C’est la sensation que j’ai actuellement. Je sens que j’ai quelque chose à donner, ça me titille. Mais on verra, il n’y a pas le feu (rires). J’apprends aux côtés de José Mourinho, parce que pour moi c’est le meilleur entraîneur. Il est très compétent. Être avec lui à l’entraînement, être à son contact, c’est une bonne école. En tant que joueur, je ne faisais pas attention à ce que l’entraîneur pouvait vivre. Maintenant, je me rends compte de ce que c’est et c’est compliqué. Mais ça me donne envie.»

«Techniquement, Enzo a des gestes similaires. Physiquement, comme moi, il aura du mal»

L’envie de faire du football son métier, Zizou l’a transmise à ses enfants, à l’image d’un Enzo qui fait ses classes au Real Madrid : «Je joue beaucoup avec mes enfants. J’ai d’ailleurs tellement joué avec eux que maintenant je suis un peu fatigué (rires). On a un petit terrain à la maison donc, forcément, je joue avec eux. Quand je joue avec Enzo, techniquement, il y a des gestes similaires. Physiquement, comme moi, il aura du mal. Moi, ce qui me fait peur, c’est tout ce qui est à côté, tout ce qui est négatif : le fait qu’il porte ce nom, qu’on parle beaucoup de ça… C’est embêtant. Mais je parle assez avec lui pour lui faire comprendre que c’est comme ça et qu’il va falloir faire avec. Mais il est conscient de la situation, l’important est qu’il prenne du plaisir. Après, s’il a la chance d’en faire son métier, ça sera top pour lui et pour son papa.» En somme, la vie d’un père de famille comme les autres.