Le fait que Omar Ghrib ait rencontré Meziane Ighil a fait couler beaucoup d’encre du côté du staff technique. Irrité par cette volonté de recruter un autre entraîneur, alors qu’il est toujours en poste, Nourredine Zekri a tenu à se réunir avec Ghrib dans le but de crever l’abcès. Les deux hommes ont eu une longue entrevue au siège du club au cours de laquelle l’ancien coach de l’ESS s’est confié ouvertement et sans le moindre détour à son interlocuteur.
«Ecoutez, si vous ne voulez pas de moi, vous n’avez qu’à me le dire et je partirai. Je continuerai ma mission jusqu’au maintien du club, ensuite on trouvera une solution à l’amiable, sans avoir à chercher, en catimini, un autre entraîneur. Je veux qu’on soit franc et direct avec moi sans la moindre entourloupe.» C’est en ces termes que Zekri s’est adressé à Ghrib qui lui a nié toute volonté de le relever de ses fonctions et de recruter un autre entraîneur. Le responsable mouloudéen a expliqué à Zekri que sa rencontre avec Ighil était amicale et non professionnelle et qu’elle a eu lieu par hasard. Après cette discussion à bâtons rompus, les deux hommes ont décidé de travailler main dans la main pour sauver le club de la relégation.
Ghrib aurait convaincu Zekri sur la nécessité de recruter Senouci et Boumechra
Après avoir tiré au clair toutes les zones d’ombre qui auraient pu envenimer les relations entre les deux hommes, Ghrib et Zekri ont décidé de passer au volet recrutement qui est devenu leur point d’achoppement. N’étant pas du tout sur la même longueur d’onde sur les joueurs à recruter et les postes à pourvoir, Ghrib a voulu défendre sa vision des choses en confirmant au passage au coach mouloudéen les contacts entrepris avec Salim Boumechra et Benziane Senouci dans le but de les recruter. Ghrib a finalement réussi à convaincre Zekri de la nécessité de faire venir les deux éléments qui connaissement parfaitement le fonctionnement de la maison pour avoir remporté le titre avec les Vert et Rouge lors de l’exercice précédent. Les arguments avancés par Ghrib semblent avoir convaincu Zekri qui serait d’accord pour le recrutement de l’attaquant de l’USMH, Salim Boumechra, et du latéral droit de l’ASO, Benziane Senouci, alors qu’il était contre cette idée il y a de cela quelques semaines. Apparemment, les deux hommes ont réussi à mettre de côté leurs divergences concernant les joueurs qui seront ciblés prochainement.
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A J-3 du derby face à l’USMH, Ghrib veut dépassionner les débats
«Il est souhaitable que les supporters de l’USMH ne fassent pas le déplacement»
A quelques jours du match choc contre l’USMH, que les Chnaoua attendent avec impatience, le responsable de section, Omar Ghrib, a voulu intervenir pour dépassionner les débats. C’est ainsi qu’il a profité de l’occasion pour demander aux supporters de l’USMH de ne pas faire le déplacement à Bologhine, en raison de l’exiguïté de l’enceinte qui ne peut contenir les deux galeries. «Le stade Lavigerie du club d’El Harrach, avec qui nous entretenons de bons rapports, contrairement à ce que certains peuvent penser, ne peut contenir les deux galeries. Il est donc souhaitable que les fans harrachis ne fassent pas le déplacement à Bologhine pour éviter tout problème. Au match aller, nos supporters n’avaient pas fait le déplacement, car on savait que le stade Lavigerie était trop étroit pour contenir nos supporters. Et nous avons accepté cela. Nous comptons sur la compréhension des Harrachis pour en faire de même, car nous jouons ce week-end un match capital pour notre survie», a dit Ghrib.
«Il n’y a pas eu de problème au match aller et il n’y en aura pas au retour»
Toujours dans un discours adressé aux fans de l’USMH, Ghrib dira : «Nous sommes devenus SDF, malgré nous. Avant, le problème ne se posait même pas, puisqu’on jouait au stade du 5-Juillet capable de contenir tous les supporters. Maintenant, on doit jouer à Bologhine. Et de ce fait, le stade suffira à peine à nos fans. Je tiens à dire aussi qu’au match aller, il n’y a pas eu de problème et il n’y en aura pas lors de ce rendez-vous retour qui est capital pour nous, faut-il le rappeler», a déclaré avec beaucoup de diplomatie le dirigeant des Vert et Rouge qui veut, par son intervention, éviter qu’il y ait des dépassements qui pourraient nuire au Doyen qui lutte toujours pour son maintien.
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Après le retour de Bouchema, Daoud et Bedbouda
Zekri n’aura que l’embarras du choix pour affronter l’USMH
Une fois n’est pas coutume, le Mouloudia devra affronter, samedi prochain, les Harrachis avec un effectif au grand complet. Rares sont les fois où le Mouloudia avait pu aborder les grandes affiches en disposant de toutes ses forces vives. L’on se rappelle qu’Alain Michel, l’ex-coach français du MCA, durant toute la phase aller, avait souffert le martyre pour composer son onze, en raison des blessures et des suspensions de ses joueurs, sans parler de la présence de certains d’entre eux avec les différentes sélections. Idem pour Noureddine Zekri lequel, depuis sa venue au club, a dû faire avec les moyens du bord. Mais pour la rencontre face aux Harrachis, le technicien mouloudéen pourra compter sur l’ensemble de ses joueurs, surtout après le retour de Bouchema de suspension, et de Bedbouda et Daoud qui étaient avec l’Equipe nationale des U-23. C’est dire que Zekri n’aura que l’embarras du choix pour composer le onze qui affrontera l’USMH, au stade Omar-Hamadi. Une situation qui rassure aussi les Chnaoua qui ne sont pas près de tolérer le moindre faux pas face au club rival qui avait battu le MCA au match aller par la plus petite des marges sur un but de… Boumechra. Pour une fois, Zekri ne sera pas confronté à des soucis pour choisir les onze éléments qui débuteront le match derby.
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Le Mouloudia doit revoir à la hausse le salaire de Bensalem
Percevant un salaire de 20 000 dinars, alors qu’il est devenu un élément important au sein de l’équipe mouloudéenne, Zinedine Bensalem compte sur les primes de match pour arrondir ses fins de mois. Héros du match aller de la Ligue des champions contre l’Interclube en Angola, puis sauveur de son équipe samedi passé contre le Widad de Tlemcen, Bensalem ne dispose pas d’un contrat juteux avec le Doyen. Ne possédant même pas d’un moyen de locomotion, ce qui le contraint à utiliser le transport public pour regagner son domicile après les entraînements, Bensalem est aux antipodes de la caricature du joueur de football qui possède un train de vie royal. Connu pour son sens du professionnalisme et pour sa discipline, les pensionnaires de Chéraga devront faire un geste envers le joueur en revalorisant son salaire et sa prime de signature qui serait dérisoire. En fin de contrat, Bensalem pourrait finir par répondre à l’appel des clubs de l’élite qui sont prêts à mettre le prix pour l’enrôler. Ce qui serait une perte pour le Doyen.
