Paiement électronique,Djoudi incite les banques à l’offensive

Paiement électronique,Djoudi incite les banques à l’offensive

djou.jpgLes banques et établissements financiers de la place doivent être plus « offensives » vis-à-vis de l’utilisation des instruments de paiement modernes, qui peine à s’élargir depuis 2006, a dédéploré à Alger le ministre des Finances.

« Il s’agit d’avoir une politique volontariste en matière d’instruments de paiements. J’ai demandé aux banques et établissements de la place de prendre leur responsabilité et ne pas continuer à avoir une relation passive » vis-à-vis de ces instruments, a déclaré Karim Djoudi, en marge d’un séminaire sur « Les défis pour une dématérialisation sécurisée ». « L’Etat a fait son travail, maintenant c’est aux banques, en tant qu’entités commerciales, d’avoir une action plus offensive pour élargir ces moyens », a-t-il dit.

Karim Djoudi s’est félicité de la mise en œuvre, en 2004, de la carte de paiement du distributeur de produits énergétiques Naftal, qui a permis à ses clients d’effectuer des paiements électroniques dans certaines stations de service, une illustration de « la politique volontariste que nous recommandons », a-t-il soutenu. Le système de paiement électronique, mis en œuvre en mai 2006, permet « plus de transparence des opérations de paiement et une économie du temps », a-t-il souligné. Le paiement de masse, qui remplace la circulation physique de l’argent par une circulation électronique, a conduit à la fermeture de 47 chambres de compensation manuelle, alors que la dernière, celle d’Alger, continue à traiter quelques chèques non normalisés, émis avant le 1er avril 2009, selon Djoudi. Un plan d’actions, permettant aux institutions financières de rapprocher leurs clients du paiement électronique, est en cours de préparation, a-t-il annoncé.

Par : L. B.