Ils tenteront demain de rencontrer le ministre de l’habitat ,Les souscripteurs de 2001 veulent saisir le président de la République

Ils tenteront demain de rencontrer le ministre de l’habitat ,Les souscripteurs de 2001 veulent saisir le président de la République

1194-3-1.JPGLes souscripteurs de 2001 au programme de l’Agence d’amélioration et du développement du logement (Aadl) tiendront demain un rassemblement devant le ministère de l’Habitat pour appuyer leurs représentants qui tenteront de rencontrer le ministre, Noureddine Moussa.

Lors de la réunion, tenue hier au siège du Front des forces socialistes, qui a mis ses locaux à leur disposition, le président de l’Association de solidarité de bienfaisance, Ayachi Akil, a demandé aux souscripteurs d’être solidaires et de venir en grand nombre pour démontrer au ministre qu’il s’agit de centaines de personnes attendant leur logement en location-vente.

«Si le ministre refuse de nous recevoir, nous irons faire entendre notre voix à la présidence de la République», a indiqué M. Akil devant une salle archicomble, réitérant son appel pour que les listes des bénéficiaires du projet de 2000 logements à Réghaïa soient élaborées dans la transparence.

Les souscripteurs savent déjà que leurs chances de figurer sur les listes sont minimes puisque l’AADL a promis d’affecter d’autres bénéficiaires du programme à ce même site.

Ceux qui ont payé la première tranche et qui n’ont pas encore obtenu leur affectation ont eu des promesses d’être logés au site de Réghaïa également. Les souscripteurs réclament à cet effet une «commission de contrôle» afin d’éviter les injustices constatées lors des précédentes attributions des logements en location-vente. Ils réitèrent aussi leur appel pour faire toute la lumière sur les habitations qui n’ont jamais été occupées par leurs bénéficiaires.

Lors de la réunion d’hier, les représentants de l’association ont évoqué une nouvelle fois la possibilité de réaliser un projet au profit des souscripteurs de 2001 à Draria.

Un terrain de 14 hectares, autrefois terre agricole puis urbanisé depuis quelques années, peut accueillir un projet de construction de logements. L’exploitant de cette terre, qui a usé de son droit de préemption, a affirmé qu’il est possible de réaliser un tel projet, pourvu que le ministère de l’Habitat donne une suite favorable à cette demande.

K. S.