Algérie Télécom fait la promotion du .dz

Algérie Télécom fait la promotion du .dz

telecom5_110548728.jpgAlgérie Télécom et l’Association des fournisseurs d’accès algériens à Internet plaident pour un contenu internet algérien institutionnel. Ils estiment qu’il est impératif de promouvoir le .dz.

«Le problème d’Internet en Algérie consiste actuellement en l’absence du contenu national. Il faut des sites web algériens institutionnels pour attirer et intéresser davantage les citoyens», a indiqué Ali Kahlane, président de l’Association des fournisseurs d’accès algériens à internet, hier, lors d’une conférence-débat sur l’internet et son évolution dans le pays au forum d’ El Moudjahid. Ne comptant que 2 000 sites, le .dz, précise-t-il, n’a pas été assez promu.

«Pourtant, il représente le drapeau national sur Internet qui permettra aux institutions et aux entreprises de créer du contenu national», dit-il. Il a rappelé qu’en 2000, le nombre d’abonnés à Internet ne dépassait pas les 50 000. Aujourd’hui, ils sont près de 6 millions à avoir accès à ce service dont près de 1,5 million d’Algériens inscrits sur Facebook. «Même si cela est un réel acquis, cela reste insuffisant», dit-il. Faisant une comparaison avec les autres pays, il affirme que l’Algérie est classée 4e dans le monde arabe.

«Le taux de pénétration Internet (personnes raccordées à internet) dans notre pays est de 16,3%. Au Maroc, avec 11 millions d’internautes et 2 millions d’inscrits sur Facebook, ce taux est de 30%. Pour les 10 millions d’habitants de l’Arabie Saoudite, le ta

ux de pénétration est de près de 40%. Les Emirats arabes unis sont à 74%, alors que la Tunisie a atteint 31% pour 8 millions d’habitants», précise-t-il. Pour sa part, la directrice des relations publiqu

es à Algérie Télécom, Mme Fatma-Zohra Djouadi, a expliqué la baisse du taux de pénétration Internet par «la faible densité de la téléphonie fixe». «Seuls 3 millions du parc

fixe sont actifs. Il est impératif de réactiver les 5 000 lignes de téléphone suspendues », remarque-t-elle. S’agissant du coût de l’accès à internet, les intervenants ont affirmé qu’il existe un «dysfonctionnement » au niveau de la tarification pour les abonnés professionnels et les citoyens. «L’accès à internet a été démocratisé. Les autorités ont mis le paquet pour que les

différentes technologies soient intégrées dans notre pays», affirme le responsable de la communication à Algérie Télécom, Abdelkrim Meziani. Toutefois, il estime qu’«Algérie Télécom a été fragilisée dans sa filiale Djaweb suite à la réduction de l’accès à internet de 50%», tout en ajoutant que «même si cette décision politique est intéressante, les moyens disponibles à cette époque ne répondaient pas aux impératifs de la rentabilité économique de l’entreprise».

R. N.