Un dispositif sécuritaire impressionnant mis en place durant l’Aïd El Fitr : Les lieux publics sous haute surveillance

Un dispositif sécuritaire impressionnant mis en place durant  l’Aïd El Fitr : Les lieux publics sous haute surveillance

lieux.jpg«Les cimetières, les mosquées et les mausolées seront surveillés les deux jours de l’Aïd El Fitr», a annoncé le colonel Abdelkader El Arabi, commandant du groupement de la wilaya de Bordj Bou Arréridj de la Gendarmerie nationale, expliquant que ces mesures concernent ces lieux «parce qu’ils accueillent une forte affluence de citoyens».

«Nous avons passé un mois de Ramadhan relativement tranquille, nous voulons que ce soit ainsi pour la fête de l’Aïd El Fitr», ajoute le commandant de ce groupement.

Le GSPC qui a préparé deux attentats terroristes, l’un à l’anniversaire de la bataille de Badr et l’autre le 11 septembre, a été mis en échec par l’ANP et les services de sécurité avec l’élimination récente de Rachid Abdeloumen, ex-émir de la zone centre de cette organisation terroriste.

Celui-ci, qui a rejoint les maquis en 1996, vétéran du GIA, se trouvait en ville depuis mars 2010, pour la préparation de ces attentats. Les émirs du GSPC pourraient tenter de perpétrer des attentats les deux jours de l’Aïd El Fitr, en ciblant les cimetières ou les mosquées, enregistrant une forte affluence de citoyens durant cette fête religieuse, d’où le dispositif annoncé par le colonel.

Les terroristes avaient déjà ciblé ces lieux au cours des années 1990, les gens ont en mémoire les images atroces des scouts musulmans déchiquetés par l’explosion dans un cimetière de la wilaya de Mostaganem, où ces explosions ont emporté la vie de gens venus se recueillir sur les tombes de leurs proches dans la wilaya de Tipaza.

Les terroristes, dont le but est de faire le maximum de victimes, parmi les innocents, placent des engins explosifs dans des cimetières, destinés à exploser au milieu de la foule, le même procédé que celui utilisé dans les attentats perpétrés par le GIA dans des plages, enfouissant, la nuit, des bombes de fabrication artisanale sous le sable, pour exploser, le lendemain, sur les baigneurs.

Ce qui dénote de la volonté des terroristes de faire le maximum de victimes avec pour seule «stratégie», chère au GIA et au GSPC, consistant à agir lâchement, tuer le plus de personnes possible et exercer une pression sur l’Etat en prenant la population en otage.

C’est ainsi que policiers et gendarmes, ainsi que l’ANP, les services de sécurité, patriotes, gardes communaux entre autres, participeront à faire face à tout éventuel attentat terroriste de la part du GSPC par une mobilisation en moyens humains et matériels, dont les détecteurs de matières explosives, et le renforcement des barrages mobiles.

Par M. Abi