L’Algérie tourne le dos à Desertec

L’Algérie tourne le dos à Desertec

10780_115351.jpgL’Algérie se dirige vers la réalisation de projets alternatifs en termes d’énergies renouvelables et s’éloigne du méga projet européen Desertec conduit pars des géants de l’industrie allemande et soutenu par l’Algérien Cevital.

Le nouveau ministre de l’énergie et des mines Youssef Yousfi a, dans sa dernière déclaration, fait savoir que le gouvernement algérien a d’autres projets pour développer l’energie nucléaire dans le pays que Desertec.

Par ailleurs, M. Youssef Yousfi a indiqué que l’Algérie réalisera un projet plus important que celui proposé par les compagnies allemandes.

Néanmoins, la question qui s’impose c’est : quelle serait la nature du projet que l’Algérie réalisera et qui sera plus important que celui de « Désertech », sachant que ce dernier coûtera une enveloppe financière de 400 milliards euros et couvrira tous les pays de l’Afrique du Nord qu’il reliera à l’Europe.

Les réserves de l’Algérie sur le projet européen concernent la souveraineté sur ces installations, de propriété étrangères, qui seront implantées sur le territoire algérien ainsi que la durée de réalisation du projet qui est jugée longue.