Des centaines de firmes allemandes, tous secteurs économiques confondus (notamment le secteur énergétique, l’électricité, l’électrotechnique, les technologies de la protection de l’environnemnt, bâtiment et travaux publics…) scrutent les intentions de coopération des entrepreneurs algériens, tant publics que privés, depuis l’ouverture de la FIA.
Parmi les entreprises de ce pays qui a exporté vers l’Algérie pour un montant de plus de 2,7 milliards de dollars en 2009, on peut retenir une socoiété de droit allemand dont le propriétaire est une famille algérienne exerçant à Francfort depuis plus de 20 années.
Ainsi, l’entreprise ’’Taleb Engineering Gbr, située à Francfort, spécialisée dans la fourniture de pièces détachées industrielles, approvisionne de nombreuses entreprises publiques algériennes en matériaux et outillages et autres pièces de rechange industrielles indispensables au bon fonctionnemnt des usines et complexes industriels et pétrochimiques.
Saïd Taleb, gérant, nous a déclaré que « cela fait plus de 20 années que nous faisons ce genre d’activités et nos ventes et livraisons de pièces détachées ne sont réalisées que lorsque nous sommes concurrentiels ».
Il a mis, en fait, en évidence la qualité de ses produits et surtout la fiabilité et l’endurance, car la robustesse et la consistance de ces produits ne sont vérifiables et quantifiables que dans l’hypothèe de la présence d’une forte compétitvité internationale.
Cependant, Taleb dénonce les problèmes liés au crédit documentaire (Credoc) qui, dit-il, « alourdit le processus d’exportation vers l’Algérie. Bien que je comprenne parfaitement le but de la paperasse et des documents exigés par l’administration, je ne sais pas quelle est la solution préconisée. Il faut laisser les entreprises productrices travailler convenablement sur la base d’un crédit documentaire et distinguer les entreprises de production de celles pratiquant uniquement le commerce…. Il s’agit de bien passer les commandes de marchandises, vérifier les factures sachant qu’avant les banques étaient dépassées, tandis que maintenant elles sont plus organisées et méthodiques ».
Cet entrepreneur algérien imbu de la culture d’entreprenariat allemande estime «qu’en ouvrant une lettre de crédit documentaire à 6 mille euros, cela consiste, en fait, à jeter de l’argent par la fenêtre, car l’objectif recherché jusqu’à présent, je ne le comprends pas».
Celui ci souligne que 84 % de ses clients sont des entreprises publiques algériennes spécialisées dans la fabrication de compteurs électriques et la trifilerie. « Nous livrons également des pièces détachées, tubes et machines, des installations entières 11 mois sur 12 ».
Désormais, partenaire économique et commercial important pour l’Allemagne, l’Algérie attend beaucoup de l’apport technologique des entreprises germaniques.Les entreprises allemandes exposant à la 43e Foire internationale d’Alger sont en train de prospecter des clients et partenaires algériens, en ce sens que l’économie de marché et l’ouverture à la mondialisation permettent une interaction dans les échanges économiques et commerciaux sans considération de frontière, ni de régime politique ou économique.
Par : Amar Aouimer
