L’évaluation de l’impact de l’accord d’association fait ressortir une timide amélioration, Les entreprises algériennes n’en tirent pas profit

L’évaluation de l’impact de l’accord d’association fait ressortir une timide amélioration, Les entreprises algériennes n’en tirent pas profit

Port_Oran_571039910.jpgLa part dans des exportations de produits industriels vers l’Union-européenne est minime, soit une moyenne de 3 % depuis 2005.

L’évaluation de l’impact de l’accord d’association fait ressortir une timide amélioration

Depuis l’année 2005, les exportations hors-hy-drocarbures de l’Algérie à destination de l’UE ont représenté une moyenne de 64,3 % du total de cette catégorieS d’exportations.

C’est ce qui ressort de l’évaluation de l’impact de l’accord d’association sur les exportations algériennes hors-hydrocarbures vers l’Union-européenne, publiée dans la dernière lettre de l’agence nationale pour la promotion du commerce extérieur (Algex).

Durant l’année 2009, souligne le document, le volume des échanges entre l’Union-européenne et l’Algérie s’est établi à 21 milliards de dollars (plus de 20,5 milliards de dollars d’importations et 0,57 milliards de dollars d’exportations hors-hydrocarbures).

Algex indique que l’évaluation de l’impact de l’accord d’association fait ressortir une timide amélioration. Cependant, force est de constater plus de quatre ans après son entrée en vigueur, que les entreprises algérienne ne tirent toujours pas profit de l’accord d’association.

Dans le détail, Algex relève que les produits agricoles et agricoles transformés ont représenté depuis 2005 une moyenne de 5% du total des exportations hors-hydrocarbures vers l’Union-européenne. Les principaux produits sont : les dattes (à la baisse), le beurre de cacao, les eaux minérales et gazéfiées (tendance générale à la hausse), résidus des corps gras, le sucre (hausse importante en 2009).

Les exportations de produits agricoles et agricoles transformés ayant bénéficié d’avantages préférentiels (0% de droits de douanes avec ou sans limitation de quotas), ont enregistré depuis 2005 un taux moyen de 78 % du total des exportations agricoles et agricoles transformés, dont près de 90 % sans limitation de quotas.

S’agissant des produits agricoles soumis à un calendrier pour bénéficier du démantèlement, il se trouve que l’exportation se déroule relativement durant la période concernée par le démantèlement, notamment pour l’oignon, la truffe, les pois, la carotte, les figues sèches, l’orange, l’asperge, la fraise. Pour les produits agricoles transformés, on note l’exportation de 2 produits sous contingents sur les 11 inscrits.

Il s’agit des pâtes alimentaires (qui avaient enregistré un pic de 0,283 millions de dollars en 2008) mais qui ont chuté à 0,02 millions de dollars en 2009. Il s’agit aussi du couscous. Sa valeur à l’export est à la hausse (0,590 million de dollars en 2009). Pour la période 2005-2009, la moyenne de la valeur de ces deux produits représente 4 % du total des exportations agricoles transformées bénéficiant d’avantages préférentiels.

Concernant le produit de la pêche, depuis l’année 2005, l’exportation des produits de la pêche (exemptés de droits de douanes à l’importation dans la communauté), elle enregistre une moyenne annuelle de 10 millions de dollars, soit une part de 1,2 % du total des exportations algériennes hors-hydrocarbures vers l’Union-européenne.

Les principaux produits de la pêche exportés demeurent les crevettes, les poulpes et les escargots. Exportés en exonération totale vers l’UE, depuis 2005, les produits industriels représentent une part de 90 % des exportations vers l’UE.

Il est à noter qu’en 2008, les exportations de ce groupe de produits ont enregistré une hausse de 37 % par rapport à 2007. En 2009, la tendance est à la baisse, soit une valeur de 569 millions de dollars contre 1.180 millions de dollars en 2008, d’où une régression de 51,5 %.

Les principaux produits industriels exportés sont notamment les solvants (41%), l’ammoniac (22 %), l’hélium (7 %), le zinc (4 %), les déchets d’acier, le méthanol. La part des produits manufacturés dans les produits industriels est minime, soit une moyenne de 3 %, depuis 2005.

Kezoul L