Shehata «Je n’ai accusé personne dans l’histoire de l’intoxication»

Shehata «Je n’ai accusé personne dans l’histoire de l’intoxication»

hassan-shehata-2010-1-14-12-23-10.jpgL’Egypte cherche des intermédiaires arabes pour se réconcilier avec l’Algérie

Invité de l’émission «Fi Assamim» diffusée sur la chaîne arabe BBC, l’entraîneur égyptien Hassen Shehata a insisté sur le fait que la sélection de son pays reste l’équipe numéro un en Afrique, après la troisième consécration d’affilée en Coupe d’Afrique des camarades d’Al Hadary. Le coach égyptien est revenu aussi sur l’affaire de l’intoxication dont il a été victime en Algérie lors de la rencontre de l’année passée à Blida.

Il a évoqué également l’exploitation de la confrontation de son pays contre l’Algérie par des hommes politiques égyptiens pour gagner la sympathie du peuple égyptien. Shehata a réitéré son refus catégorique de prendre en main la sélection israélienne, même si le président Hosni Moubarak lui-même le lui demandait.

«Je ne soutiendrai pas l’Algérie»

A la question de savoir pourquoi il a pris la décision de ne pas supporter l’Algérie au prochain Mondial, Hassen Shehata a déclaré que c’était une décision personnelle, sans plus.

Concernant l’histoire de l’intoxication lorsque les Egyptiens avaient déclaré en avoir été victimes lors de la rencontre de l’été passé à Blida, Shehata dira : «Je n’ai accusé personne et je n’ai fait aucun rapport dans ce sens. Cela prouve ma bonne foi et mon esprit sportif.» Voilà qui met fin à une polémique déclenchée par la presse égyptienne qui continue à ce jour d’en parler.

«La presse égyptienne a répondu aux dépassements de son homologue algérienne»

Concernant la guerre médiatique qui a entouré les deux derniers matchs entre l’Algérie et l’Egypte au Caire et à Khartoum, le technicien égyptien s’est montré solidaire avec les médias de son pays. Pour lui, tout ce que la presse égyptienne a fait n’a été qu’une réaction naturelle à la presse algérienne.

Shehata s’est montré évasif toutefois à la question de l’exploitation de l’image de la sélection des Pharaons par des politiques pour gagner la sympathie du peuple égyptien, à l’image des deux fils du président Hosni Moubarak, Djamel et Alaa. Il dira à l’animateur de l’émission que ce genre d’affaire lui causera des ennuis avec les responsables, avant de défendre le fils du président : «Nous en avons parlé en tant que témoins oculaires, afin de calmer les esprits en Egypte.»

«Je refuse d’entraîner Israël même si le président Moubarak me le demandait»

Hassen Shehata a qualifié tout ce qui a été dit à propos de son utilisation de la religion comme critère de sélection des joueurs de rumeurs. Pour le titre de «l’Equipe des prosternés», Shehata dira qu’il s’agit d’un signe religieux qui ne diffère pas des autres utilisés par plusieurs joueurs européens. «La religion est pour Dieu, la nation pour tout le monde», a-t-il dit.

Il a enfin réitéré son refus catégorique concernant l’offre d’Israël en affirmant qu’il n’acceptera jamais de prendre en main cette équipe, même s’il pourrait s’agir d’une initiative de paix ou sur demande du président Hosni Moubarak. «Je ne dirai pas non à l’Equipe de Ghaza, une ville que je rejoindrai via le sol égyptien», a conclu Shehata.

L’Egypte cherche des intermédiaires arabes pour se réconcilier avec l’Algérie

La Fédération internationale de football a programmé une réunion le 10 mars pour se prononcer sur la sanction à l’encontre de l’Egypte, après les graves incidents ayant émaillé le match Egypte-Algérie qui a eu lieu au Caire.

Une chose est sûre, l’Egypte risque gros vu la plainte déposée par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Selon la presse égyptienne, les autorités sont à la recherche d’intermédiaires arabes dans le but de se réconcilier avec l’Algérie. A rappeler qu’un avocat italien a été désigné par la FEF pour défendre la cause égyptienne.