Le débarquement de véhicule au port d’Alger interdit en octobre

Le débarquement de véhicule au port d’Alger interdit en octobre

« La situation de congestion que connaissent actuellement certains ports nationaux de commerce, particulièrement le port d’Alger, marqué par un allongement de la durée à quai des navires et une importante file d’attente sur rade, se traduit par des impacts extrêmement pénalisants pour l’économie nationale (…) Cette situation qui constitue une préoccupation majeure des pouvoirs publics a fait objet en date du 28 juin 2009 d’un conseil des interministériel au cours duquel des mesures visant à une fluidification des trafics portuaires à travers une meilleure utilisation des capacités portuaires existantes, ont été décidé », souligne la note du ministère des Transports en date du 12 juillet adressée présidents directeurs généraux des entreprises portuaires.

Il a été ainsi décidé qu’à compter du 1er octobre 2009, le port d’Alger ne recevra plus les navires transportant cargaisons de rond à béton et bois ; les produits alimentaires non conteneurisé ; les marchandises diverses non conteneurisées et les véhicules (car-carriers).

Le département de M. Amar Tou conseille ainsi les ports de Djendjen, Mostaganem et Ghazaouet pour la réception des car-carriers.

Après l’annonce de cette nouvelle mesure, l’association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A) a tenu une réunion d’urgence samedi dernier à Chérage pour débattre de la nouvelle donne.

A l’issue de cette rencontre, les différents membres ont décidé de solliciter le ministère des Transports pour leur accorder un temps supplémentaire d’au moins 24 mois.

« On a des contrats avec nos sous-traitants et des parcs sous-douane à Alger. On ne peut pas tout arrêter du jour au lendemain. Il nous faut du temps pour nous réorganiser et cela ne fera pas en deux mois », dira Mohamed Baïri, président de l’AC2A qui se dit outré par le comportement du ministère qui a pris la « décision unilatéralement ».

De son côté Omar Rebrab n’a pas mâché ses mots : « Il est clair que c’est le consommateur qui est appelé à mettre la main à la poche, mais le concessionnaire souffre lui aussi de ces décisions », soulignera sur les colonnes d’El-Watan.