Le contrôle, la supervision et le suivi des élections assurés par les partis, les magistrats et les observateurs internationauxi

Le contrôle, la supervision et le suivi des élections assurés par les partis, les magistrats et les observateurs internationauxi

Selon le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zehrouni, le taux de participation à l'élection présidentielle algérienne a été de 74,11% jeudi. Ce chiffre est nettement supérieur aux 58,1% de la précédente présidentielle en 2004, que l'équipe de campagne du président sortant Abdelaziz Bouteflika espérait au moins égaler. /Photo prise le 9 avril 2009/REUTERS/Zohra BensemraLe président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a mis l’accent, jeudi dans un discours télévisé, sur la surveillance et le contrôle, la supervision ainsi que le suivi des élections législatives (10 mai 2012) par les partis politiques, les listes indépendantes, les magistrats et les observateurs internationaux.

Pour ce qui est des partis et les listes indépendantes participant aux législatives, le chef de l’Etat a affirmé qu’ils auront toute la latitude de contrôler et de surveiller chacune des étapes du processus, soulignant qu’ils veilleront, eux aussi, à la « régularité » du processus électoral, à travers la commission indépendante de surveillance des élections qu’ils auront à constituer. Celle-ci (la commission) aura, de plein droit et loin de toute tutelle ou ingérence, la responsabilité de réguler la campagne électorale officielle et de garantir l’équité entre les candidats », a expliqué le chef de l’Etat. S’agissant de la supervision des élections, le président Bouteflika a annoncé que conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral, « une commission exclusivement composée de magistrats, aura pour attribution de superviser les élections et de suivre le processus électoral, du début du dépôt des candidatures à la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel ».

Le chef de l’Etat a précisé que cette commission est habilitée, sur saisine ou de sa propre initiative, à prendre des décisions exécutoires afin de garantir la conformité aux dispositions de la loi électorale, de la part des parties en lice et des instances chargées de l’organisation des élections. Les observateurs internationaux auxquels l’Algérie a « décidé » de faire appel, auront pour mission de suivre les élections.

Le chef de l’Etat a indiqué à cet effet que le gouvernement a invité un certain nombre d’organisations internationales, dont l’Algérie est membre ou partenaire, à dépêcher leurs observateurs, de même que certaines organisations non gouvernementales, invitées pour la même fin